Après trois voyages au Japon entre 1966 et 1968, Barthes a publié l'Empire des signes en 1970. Il a visité plusieurs pays dans sa vie, mais c'est le Japon qui lui a laissé une influence bien particulière. Pour lui, le Japon est un système de signes. Il le lit comme un texte. Il y découvre une autre façon d'écrire qu'il n'a jamais vue. Par exemple, à la différence des villes occidentales, forcément concentriques, le centre de la ville du Japon est un lieu vide, qui disperse sans cesse les valeurs et ajourne ainsi le sens définitif. A cette époque, Barthes était en train de réorienter son concept de l'écriture grâce à la philosophie de Derrida pour remettre en cause la littérature occidentale qui est fondée sur une logique monovalente et un syntagme linéaire. Il découvre cette écriture d'une manière concrète dans la vie quotidienne au Japon. Le plateau du restaurant, les rues, les paquets, la papeterie, le Pachinko, les visages, les gestes de la politesse, etc., il les voit tout comme une métaphore filée de l'écriture. Finalement, c'est autour de Haïku que ses attentions se concentrent. Il se référera encore à ce poème japonais au moment où il imaginera une autre forme de l'écriture dans son dernier cours.
Après trois voyages au Japon entre 1966 et 1968, Barthes a publié l'Empire des signes en 1970. Il a visité plusieurs pays dans sa vie, mais c'est le Japon qui lui a laissé une influence bien particulière. Pour lui, le Japon est un système de signes. Il le lit comme un texte. Il y découvre une autre façon d'écrire qu'il n'a jamais vue. Par exemple, à la différence des villes occidentales, forcément concentriques, le centre de la ville du Japon est un lieu vide, qui disperse sans cesse les valeurs et ajourne ainsi le sens définitif. A cette époque, Barthes était en train de réorienter son concept de l'écriture grâce à la philosophie de Derrida pour remettre en cause la littérature occidentale qui est fondée sur une logique monovalente et un syntagme linéaire. Il découvre cette écriture d'une manière concrète dans la vie quotidienne au Japon. Le plateau du restaurant, les rues, les paquets, la papeterie, le Pachinko, les visages, les gestes de la politesse, etc., il les voit tout comme une métaphore filée de l'écriture. Finalement, c'est autour de Haïku que ses attentions se concentrent. Il se référera encore à ce poème japonais au moment où il imaginera une autre forme de l'écriture dans son dernier cours.
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